Liban : Nouveaux heurts entre manifestants et soldats
De nouveaux heurts ont opposé mardi à Tripoli, la capitale du nord du Liban, l'armée aux manifestants antipouvoir qui ont relancé leur mobilisation pour dénoncer une inflation galopante et une dépréciation sans précédent de la monnaie nationale, en pleine pandémie de Covid-19, selon l'AFP.
Les violences ont repris à Tripoli après les funérailles d'un manifestant de 26 ans, tué par balle dans la nuit lors d'affrontements entre soldats et protestataires.
Dans la journée, quelques centaines de jeunes en colère sont de nouveau descendus dans la rue dans cette deuxième ville du pays, saccageant et incendiant une demi-douzaine de banques.
Ils ont été dispersés par l'armée qui a eu recours au gaz lacrymogène et aux balles en caoutchouc. Les manifestants ont arraché les pavés des trottoirs pour les lancer sur les forces de l'ordre et ont incendié deux de leurs véhicules.
Ailleurs dans le pays, des routes ont été coupées par des pneus incendiés. A Beyrouth, des manifestants ont tenté de bloquer un carrefour important mais en ont été empêchés par les forces de sécurité.